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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon
contre l'accord sur l'assurance chômage du 22 mars
MARDI 24 JUIN 2014
 
Parce que nous avons procédé au décryptage et à l’analyse de l’accord UNEDIC du 22 mars relatif à l’assurance chômage
Parce que cet accord est destructeur
Nous demandons le non-agrément de l’accord UNEDIC du 22 mars
 
Parce que plusieurs auditions ont eu lieu devant les missions d'information parlementaires de l'Assemblée Nationale et du Sénat
Parce qu’il y a eu dépôt d’une proposition parlementaire de loi (PPL)
Parce qu’a été créé un comité de suivi à l’Assemblée Nationale
Parce que ce comité de suivi a travaillé à des propositions de réforme aussi économiques mais socialement plus justes
Parce que nous sommes partisans d’un nivellement par le haut et non par le bas
Parce que ne nous voulons pas d’une société qui culpabilise et fragilise les plus fragiles
Parce que ces propositions n’ont pas été considérées lors des négociations
Nous demandons le non-agrément de l’accord UNEDIC du 22 mars
 
Parce que

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Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon
contre l'accord sur l'assurance chômage du 22 mars

 

24 juin AG 13h domaine d'O micocouliers

  RENCONTRE AVEC LES 3 « SAGES » ? PAS DE RENDEZ -VOUS L’INSTANT…

Le gouvernement a annoncé le 19 juin dernier que la mission confiée à Hortense Archambault, Jean-Denis Combrexelle et Jean-Patrick Gille, devait démarrée le mardi 24 juin.
 
Pour le moment, nous n’avons reçu aucune invitation et ne connaissons ni le contenu de la lettre de mission, ni leur programme.  
 
Nous continuons de dénoncer la décision du gouvernement d’agréer un texte injuste qui fait porter deux milliards d’économies sur les dos de tous les chômeurs (intérimaires, précaires, cadres, ainsi qu’intermittents du spectacle).
 
Pour les annexes 8 et 10, le seul texte acceptable devra prendre en compte nos propositions portées depuis plus de dix ans et popularisées par la plateforme du comité de suivi.
 
Nous refusons catégoriquement que l’Etat finance durablement un régime qui doit relever de la solidarité interprofessionnelle.
 
La mobilisation continue sous toutes les formes pour que le gouvernement nous entende !

D'ores et déjà, nous appelons à un temps fort de mobilisation le 26 juin, date anniversaire du protocole de 2003 et jour probable de l’agrément par F. Rebsamen, pour rejoindre en cortège la manifestation interprofessionnelle à l’appel de la Cgt.

Manifestations et rassemblements en Languedoc-Roussillon
Jeudi 26 juin 2014
 
AUDE
Carcassonne 11h30 : Au rocher de la lutte
Narbonne 18h00 : à la médiathèque
GARD
Nîmes 15h00 : à la Maison Carrée
HERAULT
Montpellier
12h00 : grillade fraternelle au Peyrou
14h30 : départ de la manifestation départementale
P/O
Perpignan 10h00 : Place de Catalogne
 
 
Aujourd’hui Dimanche 22 juin AG extraordinaire 14h
Esplanade Charles de Gaulle (maison internationale) Montpellier
_______________________________
 
   
Il faut se battre MAINTENANT, toutes et tous ensemble !
 
Chère Camarade, Cher Camarade,
 
Comme vous l’avez sans doute appris, le Premier Ministre a annoncé l’intention de son gouvernement d’agréer la nouvelle convention d’assurance chômage résultant de l’accord signé par FO, la CFDT et la CFTC avec le MEDEF, la CGPME et l’UPA en date du 22 mars.
 
Suite à la mission confiée à Jean Patrick Gille il y a moins de deux semaines, M. Valls a assorti cette décision de la mise en place d’une concertation entre les pouvoirs publics, les syndicats de salariés et d’employeurs représentatifs sur un plan national et les représentants des salariés et employeurs du spectacle, sous l’égide de M. Gille, député d’Indre et Loire, JD Combrexelle, ancien directeur du travail et Hortense Archambault, ancienne co-directrice du Festival d’Avignon. Ce processus vise à développer des orientations pour une refonte du dispositif d’assurance chômage des professionnels engagés par intermittence, prenant en compte les propositions de toutes les parties.
 
Mais dans le même temps, M. Valls a promis la non application provisoire du tristement célèbre « nouveau différé » le temps de cette concertation, tout en compensant l’UNEDIC du « manque à gagner », les économies qui auraient dû être générées par cette disposition injuste (quelques 40 millions d’euros de juillet à décembre !). C’est bien l’Etat qui prendra à sa charge cette somme. D’où viendra l’argent ? M. Valls n’a pas voulu le dire lors de la conférence de presse qui a suivi, mais il y a fort à parier qu’il viendra du budget de la culture.
Ce dernier, déjà et encore en baisse cette année, est destiné à être amputé par le projet de loi de finances rectificative de 55 millions d’euros supplémentaires, dont 3 millions pour la création et presque 4 millions pour la transmission des savoirs et la démocratisation de la culture. Dans ce contexte, l’annonce faite par le Premier Ministre du « maintien » du budget culture en 2015, 2016 et 2017 prend une toute autre résonance…
 
Cette intervention « temporaire » de l’Etat dans le financement de l’assurance chômage est très dangereuse. C’est une brèche dans le modèle de la protection sociale des travailleurs en France, financée depuis 1936, 1947 et ensuite par les cotisations des employeurs et des salariés. Il ne s’agit pas d’un « fonds social » comme les allocations transitoires ou autres allocations de professionnalisation instaurées par Renaud Donnedieu de Vabres après le choc de 2003, lesquelles étaient des dispositifs spécifiques financés par l’Etat mais administrés par l’UNEDIC.
Il s’agit cette fois de cofinancer une des dispositions clés du régime d’assurance chômage. Pour M. Valls, ceci est justifié parce qu’il considère que le régime d’assurance chômage est un soutien de facto à la politique culturelle de la Nation. C’est la vision martelée par le MEDEF et la CFDT depuis des années.
 
C’est maintenant la religion du gouvernement. C’est un dogme qui met en péril et la protection sociale et la politique culturelle, et qui rationalise les baisses continues d’investissement public dans les activités culturelles, malgré les belles paroles de nos gouvernants. C’est tout simplement inacceptable !
 
Voilà pourquoi le SFA encourage les artistes-interprètes à maintenir et accentuer la pression pour que ce gouvernement revoie sa copie avant qu’il ne soit trop tard. Le texte de l’accord du 22 mars est mauvais pour la grande majorité des chômeurs, des intérimaires, des intermittents.
Le projet de Manuel Valls laisse intact l’essentiel de cet accord, y compris de nombreux articles du régime général qui auront un impact négatif direct sur beaucoup de professionnels du spectacle. La seule modification – provisoire – qu’il y apporte crée de nouvelles menaces plus graves encore que les risques auxquels elle est censée remédier.
 

  La protection sociale est un droit pour tous les salariés !

Manuel Valls a annoncé hier un plan qui se veut une sortie de crise. Il a annoncé le maintien des crédits d’investissement du ministère dans le spectacle vivant, ce qui est une bonne mesure, mais pas pour tout le champ du ministère : bientôt les  vases communicants en tapant sur tous les opérateurs (CNC, Opéra National de Paris, France Télévisions …)  à qui on promet le pire ?

La concertation avec les « trois sages » peut être acceptable, à condition que nos propositions soient examinées, celles partagées dans la profession, popularisées comme « plateforme du comité de suivi ». Elles sont portées depuis plus de dix ans tandis que les signataires de l’Unedic ont toujours refusé de les étudier.

Mais surtout Manuel Valls annonce que l’Etat va financer le régime des intermittents du spectacle, préfigurant une caisse autonome que souhaite le Medef et la Cfdt depuis des années. Le Premier Ministre dit : « ce dispositif original est une forme indirecte de soutien à la création artistique et il ne peut reposer entièrement sur la seule solidarité interprofessionnelle, même si elle en reste le cœur. L’Etat doit aussi assumer sa place autour de la table […] y compris pour le financement. »

La refondation sociale chère au Medef est en marche : il s’agit de découper par morceau la protection sociale pour que l’Etat en prenne une partie à charge de plus en plus grande.

Pas plus qu’une subvention à l’industrie ou au commerce, l’assurance chômage n’est pas une subvention culturelle, c’est un droit de tous les salariés.

Les investissements publics doivent aller, eux,  aux services publics, à la création et à l’emploi !

Manuel Valls dit lui-même en préambule que la contribution économique de la Culture est pourtant positive pour le pays.

On comprend mieux pourquoi le gouvernement, plutôt que de reporter l’application de cet accord de quelques mois, décide de l’agréer en l’état, en prenant en charge la non application du différé. C’est une mesurette pour passer l’été … et c’est mettre le doigt dans la caisse autonome.

Cette proposition figurait dans les textes du Medef en février comme palliatif à la suppression des annexes que notre lutte unitaire a empêché en mars.

N’en restons pas là : défendons nos propositions alternatives, refusons la réserve d’indiens !

Luttons tous ensemble contre ce texte qui constitue une catastrophe pour tous les demandeurs d’emploi, travailleurs précaires, intérimaires, cadres …

Nous appelons à poursuivre et amplifier la lutte unitaire sous toutes ses formes avec des actions dès aujourd’hui !

  • Nous reconduisons le préavis de grève à partir du 1er juillet pour tout le mois.
  • Nous appelons à un temps fort de mobilisation le 26 juin, date anniversaire du protocole de 2003 et jour probable de l’agrément par F. Rebsamen, pour rejoindre en cortège la manifestation interprofessionnelle à l’appel de la Cgt.
  • D’ores et déjà, nous appelons à une journée de grève massive dans tous les secteurs du spectacle, du cinéma et l’audiovisuel, le 4 juillet, jour de l’ouverture du Festival d’Avignon.

Cet accord touche aux droits de tous les travailleurs précaires et intérimaires, et de tous les chômeurs de France. Si les intermittents forment la part la visible de la contestation, c’est qu’ils sont les seuls à pouvoir créer un impact médiatique fort (annulation de spectacles et de festivals) alors qu’il est bien entendu difficile pour un intérimaire ou un précaire de faire grève, et impossible pour un chômeur. La stratégie du MEDEF était simple et classique : tenter de diviser les salariés en faisant croire que parmi eux certains seraient des privilégiés, pour pouvoir faire passer un recul des droits des demandeurs d'emploi. Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous, salariés, citoyens, spectateurs de notre travail.

Si le gouvernement ne nous entend pas pour sortir un plan d’apaisement équilibré et durable qui prenne en compte nos propositions, l’été ne se passera pas normalement !

 

Contacts pour mobilisations et actions :

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JOURNÉE NATIONALE D’ACTION LE 16 JUIN

CONTRE L’AGRÉMENT DE LA CONVENTION ASSURANCE CHÔMAGE
ET LES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ :
Montpellier - Manifestation régionale
14h00 Opéra Comédie
 
Le gouvernement refuse de prendre en compte nos revendications et, pendant la mission confiée à J.P. Gille, s’apprête toujours à agréer la convention d’assurance chômage. La Cgt attaque en justice l’accord du 22 mars, négociée déloyalement, et qui prévoit deux milliards d’économies sur 3 ans sur le dos des chômeurs, travailleurs précaires, intérimaires comme intermittents du spectacle. Une première audience aura lieu le 1er juillet.
 
Dans le même temps, le gouvernement annonce ce jeudi  2,3 % de baisse du budget de la Culture, ce qui va aboutir à des destructions d’emplois permanents et intermittents. L’austérité est nocive à l’emploi comme aux droits sociaux dans la Cgt Spectacle et la Culture comme ailleurs !
 
GÉNÉRALISONS LES GRÈVES !
UN PRÉAVIS DE GRÈVE NATIONAL COURT JUSQU’AU 30 JUIN.

Ce samedi 14 juin, les salariés intermittents, permanents et les équipes artistiques du Printemps des Comédiens ont voté à 93.2% la reconduction de la grève pour 72h.

Ccn, Cdn, Théâtre de Nîmes, La Paloma... et plusieurs compagnies et d'autres équipes d'entreprises artistiques et culturelles en région ont déclaré faire valoir leur droit de grève ce lundi 16 juin.

Le festival d'UZES Danse a été annulé par la Direction.

 
Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon
contre l'accord d'assurance chômage du 22 mars
 
 
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